jeudi 15 mai 2008

Coup de fil 11

Mercredi, Geneviève est à Pomps. Le gîte est accolé à la salle polyvalente. L'extérieur est en bois et l'intérieur en placo : pas vraiment aux normes. 16 lits, accès aux douches des sportifs en plus des douches du gîte. Des gens âgés font du portage avec des valises énormes.
Il a plu ce mercredi, elle a mis la cape et les guêtres, remonté son pantalon.
Le temps est lourd et nuageux. Personne sur le chemin.
Après Pimbo, qui est en hauteur et possède une abbatiale, succession de montées et de descentes, et prend parfois un raccourci.
Depuis le départ d'Aire, elle voit très bien les Pyrénées enneigées : magnifiques. Des champs, un beau lac, des montées. Miramont.
Il faisait chaud mardi.
Aujourd'hui, beaucoup de goudron, les talons n'aiment pas, il faut les masser.

Depuis Saint Chély d'Aubrac, Geneviève entend le coucou tous les matins entre 8h et 9h.
Sa journée : lever 6h15, départ 7h15. Les courses se font en route, les pipis aussi, elle ne jette rien : "on ne peut pas me suivre". A l'arrivée, il faut trouver le gîte, ce qui n'est pas facile. Ensuite respirer, se doucher, faire le tour du patelin, la lessive, manger. Dodo vers 8h15.
Elle a rencontré Catherine, américaine.
Elle a fait l'infirmière à Aire, à la demande de Jean-Michel, auprès d'une dame qui avait des ampoules énormes et pleines d'eau.

Elle est dans une cabine, en gougounes (= tongs en québecois).

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Geneviève,
Hier, je ne suis pas venue sur le blog..., aussi, ce matin, que de nouvelles depuis mardi matin. Puisque tu as appelé 2 fois !!
J'espère que ta cheville ne te fait plus mal. Ne va pas trop vite, ménage tes pieds, car ce serait dommage de devoir abandonner si près du but !
Je suis contente de constater que tu respectes la nature, que tu ne jettes rien et que l'"on ne peut pas me suivre à la trace"... Lundi 16 mai, je penserai à toi, en abordant ce thème avec les CE1 !
Bon courage pour les derniers kilomètres ! A bientôt. Bisous. Pat.

plus d'abonné a dit…

Bonjour Geneviève,
Vraiment contente que tu arrives au bout de ton chemin. J'imagine que tu gardes toujours ta bonne humeur communicative... provisionne bien tes prochains jours en émotion, en paysages, en échange avec les autres. Tout cela va te manquer à ton retour.
Je t'embrasse bien chaleureusement.
Corinne (celle du Moissac 13 km(sous la pluie !)